Sans foi ni loi

2011, 2021.La France et l’Onu n’ont pas changé leur manière de s’asseoir et de lire le droit à l’envers bien sûr ! En 2010-2011 les deux ont imposé les émergents par la violence meurtrière ; en 2020 elles sont revenues sur les lieux du crime, avec encore plus de férocité dans le savoir faire. Souvenez -vous du ballon de foot fabriqué en pure peau de tête coupée. L’on a pensé que le Secrétaire Général de l’Onu, emprunterait le chemin de la vérité en reconnaissant les erreurs de son organisation tentaculaire, une organisation sans foi ni loi qui a fourmi mercenaires, armes de guerres , hélicoptères et autres bombardiers aux rebelles pour faire sauter le verrou de la démocratie que représentait Laurent Gbagbo. Mais rien de tout cela ! Pas de sanction contre le chef de fil des émergents du troisième mandat qui a mis les villes et villages de Côte D’Ivoire à feu et à sang.,

Quant à L’Elysée, Macron a fait la danse du ventre, laissant croire qu’il n’était plus ami-ami avec le pouvoir d’Abidjan avant de faire volte-face, Cette attitude m’a fait penser aux enfants des classes maternelles. Ils sont camarades autour d’un morceau de chocolat , puis deviennent ennemis lors du partage pour devenir à nouveau amis autour d’une tranche d’orange. Ma conclusion est que les manifestants d’Abidjan avaient raison lorsqu’ils écrivaient sur les banderoles en 2011 ” Onu , France: sanctions on s’en fout! Gel des avoirs, interdiction de voyager, on est mieux chez soi”. Parceque les sanctions ne frappent que ceux qui respectent le jeu démocratique…

Le jeune ministre qui est sur la photo d’archive a passé dix années de sa vie dans un pénitencier de l’Onu pour avoir mené la lutte pour la démocratie en Côte D’Ivoire. Tout comme le président Laurent Gbagbo, il n’est pas autorisé par la France à revenir dans son pays.

Post de Ano Nianzou, Abidjan le 6 décembre 2021

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