Kababeleké veut dire maïs. Nous sommes dans la saison des maïs. C’est frais. C’est doux. On en trouve dans tous les coins de rue sous forme grillée sur des fourneaux à charbon ou bouillie .


Kababeleké veut dire maïs. Nous sommes dans la saison des maïs. C’est frais. C’est doux. On en trouve dans tous les coins de rue sous forme grillée sur des fourneaux à charbon ou bouillie .
Le jeudi 27 juin 2024, l’Insaac a organisé un concert philharmonique. La pluie a voulu tout gâter. Les artistes ont résisté et tenu leurs promesses malgré la pluie diluvienne. Les spectateurs notamment les parents des étudiants venus nombreux pour la circonstance étaient heureux . Kongoué-La-Plume, humoriste, conteur, chanteur a ouvert le rideau avec sa chanson “Baoulé-Méchant-Méchant” qui fait son succès. Ensuite les enfants de la chorale de Mokey-ville de Bassam au nombre de 160, sous le regard attentif de leur maestro, Martin, ont prouvé qu’en matière de mélodie vocale l’on pouvait compter sur eux. Le groupe philharmonique de l’Insaac, dirigé par le Dr N’guessan Jean Claude a tenu en haleine les spectateurs jusqu’à la fin. La pluie diluvienne tombée sur Cocody a été un stimulant pour l’ensemble des musiciens et choristes qui ont dansé et chanté sous le déluge
Rencontre avec Kongoué-La-Plume le jeudi 27 juin 2024
Les enfants de la chorale de Mokey-ville à Bassam
Rencontre avec le Dr Jean Claude N’guessan
Les artistes ont chanté et dansé sous la pluie qui tombait averse
Après 12 années de service, l’enseignant chercheur en musicologie, Gnehoua Jean-Claude N’guessan quitte la direction de l ‘école supérieure de musique et de danse. C’est lors du concert philharmonique qui a marqué la fin de l’année universitaire à L’Insaac, le jeudi 27 juin 2024, qu’il a lui-même donné l’information
Kongué La Plume est un artiste talentueux. Humoriste, chansonnier , parolier, conteur. Très accroché à sa source culturelle, il reste cependant critique sur les faits et gestes de ses parents baoulé. Sa chanson “Baoulé Méchant- Méchant” fait sa renommée. Photo de Ano Nianzou prise le jeudi 27 juin 2024
Serrer la figure, bouder, faire palabre compliquent la vie de chacun de nous. Pourquoi ne pas garder le sourire ? Cela fait du bien à soi-même en nous protégeant ds rides et surtout nous rapproche des autres.
Le Père Marcel N’cho de la paroisse de la Sainte Famille de la Riviera2 à Abidjan a prié félicité et remis des prix aux meilleurs enfants de chœur de l’année pastorale 2024, lors de la messe de 11 h du dimanche 23 juin 2024
Cet enfant -au centre- obtient le prix du meilleur enfant de chœur de l’année pastorale 2023/2024
Père Marcel le père célébrant de la messe du dimanche 23 juin 2024 en l’église de la Sainte Famille de la Riviera2 à Abidjan
Il y a des architectes et des décorateurs talentueux en Côte d’Ivoire. De temps en temps on découvre de très belles maisons dans les quartiers. Des constructions en verre, bois noyées dans le feuillage..
Le samedi 22 juin 2024, les paroissiens de la Sainte Famille de la Riviera 2, à Abidjan, ont pris en main les caniveaux autour de l’église. L’opération a été salutaire. Avec la saison des pluies les égouts étaient débordés et représentaient un danger pour les piétons.
J’ai emprunté un waren. Mon matériel de reportage, un téléphone portable est tombé sur le siège arrière. Je suis descendu du véhicule sans m’en rendre compte. C’est sur le lieu du reportage que je constate la disparition de mon téléphone. Je panique. Comment vais-je continuer mes enquêtes sans téléphone. Je demande à quelqu’un de composer mon numéro. Il le fait. Çà sonne. Un inconnu décroche:
-J’ai perdu mon téléphone dans un waren.
-Je suis le chauffeur du waren. Effectivement j’ai trouvé votre téléphone sur le siège arrière de mon véhicule. Rendez-vous à la gare de waren de Koumassi. Demandez après Lausseny. Il vous le remettra.
Je suis allé au lieu indiqué. Lausseny m’a remis le téléphone. J’ai demandé que nous fassions une photo ensemble. Il a accepté. Tout n”est pas perdu. Il y a encore de gens honnêtes en Côte d’Ivoire
Ano Nianzou/ anonianzou841@gmail.com /+ 07 08 42 78 48
La démolition du quartier Abattoir n’a pas été un jeu pour les forces de l’ordre. Nous avons fait une enquête sur le terrain. Les ex-occupants du quartier Abattoir sont traumatisés et gardent le silence. Après tous les recoupements, il est possible d’affirmer qu’il y a eu une véritable guerre entre les jeunes “résistants” du quartier, disposant d’armes de guerre , de marchettes et de haches d’un côté et de l’autre les forces de l’ordre. Le témoignage des deux enfants qui habitent non loin de l’abattoir est confus. Ils ne peuvent pas dire exactement qui a fait quoi. Néanmoins ils ont vu beaucoup de blessés: des personnes découpées à la machette, des brûlés vifs, des gens qui ont perdu la vie suite aux explosions de gaz lacrymogène. Les blessés ont été transportés à l’hôpital de Port-Bouet. Les jeunes garçons parlent aussi de véhicules calcinés: camions remorque, véhicules de police… Selon les témoignages il y a eu des blessés graves aussi bien parmi les forces de l’ordre que du côté des manifestants. Ils ont été acheminés à l’hôpital de Port Bouet. Un anonyme a parlé de 23 arrestations.
Images et textes de Ano Nianzou / anonianzou841@gmail.com/ 225 07 08 42 78 48
Ano Nianzou a recueilli le témoignage des jeunes garçons sur “la guerre de l’abattoir”