Nous avons au cours de notre reportage sur les ruines de l’abattoir de Port-Bouet découvert à nouveau le Christ crucifié. La croix démolie par les bulldozers était sous les gravas. Nous avons relevé le Christ sur la croix et nous avons prié avec le Christ sur la croix. Cela a été un moment fort pour nous. Le fils de Dieu est parmi nous chaque jour dans nos souffrances
Reportage de Ano Nianzou
Le Christ présent au cœur de l’abattoir. Le Christ au cœur de l’abattoir portait la souffrance des familles plongées dans la détresse.
Églises et mosquées détruites par des bulldozers en furie. Les mamans portant leurs enfants à califourchon, suppliant des machinistes insensibles à la détresse humaine. Le bruit des baraques qui s’écroulent sous la pluie battante. Une violence insoutenable. Cela se passe au quartier Abattoir de Port-Bouet
Les débris de l’église du quartier Abattoir de Port-Bouet
Sourire et dignité dans un univers où tout est à l’envers. Un monde sans cœur où bébés, enfants, mamans, vieillards sont jetés à la rue en pleine saison de pluie.
Le temps est inquiétant. On hésite à mettre le pied dehors. Heureusement qu’il nous reste le sourire. Merci à toutes les personnes qui gardent le sourire dans la grisaille.
Rencontrer Grace Minlibé dans une librairie entrain de promouvoir ses livres m’a fait plaisir. J’ai profité de l’occasion pour acheter son roman intitulé Tristesse au paradis. J’ai aussi apprécié les mots qu’elle a écrits dans le bouquin à mon attention:” Jusqu’à la fin , il ne restera que l’amour. Recherchons le dans tout ce que nous vivons”
Le mercredi 12 juin 2024, Serge Effi Kokora s’est inscrit aux abonnés absents lors du prononcé du verdit devant la Cour d’Appel. On se souvient que Serge Effi Kokora, avocat de sa maman, avait traîné Mr Buitruille Michel Franzetchi devant les tribunaux à maintes reprises, l’accusant de squatter une parcelle de terrain située en bordure de mer à Assinie PK 18. Une plantation sur laquelle sa génitrice détiendrait un titre de propriété. L’avocat mettra en œuvre harcèlements judiciaires, menaces de mort par fétichisme, violation de domicile…Petit à petit, d’un procès à l’autre les choses deviennent plus claires et présentent le vrai visage d’un Serge Effi Kokora qui improvise sa génitrice « propriétaire foncier » sans disposer de documents fiables.
En effet, le tribunal de première instance d’Abidjan / Section du tribunal d’Aboisso/Rg No 166 /2022 / Jugement Civil No 01 du 10/ 01/ 2024 a mentionné dans son verdict que dame Tahiba épouse Effi n’est pas propriétaire de la cocoteraie sur laquelle le publicitaire a construit sa résidence depuis une quarantaine d’années : « Le tribunal a déclaré Mme Ebagninin Tahiba épouse Effi mal fondée en la demande et de l’en débouter »
A nouveau, le mercredi 12 juin 2024, la cour d’appel du tribunal d’Abidjan a déclaré Mr Buitruille Michel Franzetchi non coupable de vol de noix de coco appartenant à la génitrice de l’avocat Maître Effi Kokora. Le verdict a fait pousser un ouf de soulagement à l’accusé que le plaignant espérait réduire en petit délinquant de village pour justifier son projet d’expropriation.
Suite à la démolition sauvage de la résidence balnéaire de la famille Laurent Ridet, par Serge Effi Kokora, le tribunal a condamné Dame Ebagninin Tahiba épouse Effi au payement de la somme de 75 millions de CFA à la veuve et aux enfants du défunt. On se souvient que Laurent Ridet est décédé quelque temps après la démolition de sa résidence.