Le 11 avril 2011 a été un moment douloureux pour chacun de nous. Les jours qui ont suivi l’arrestation du président Laurent Gbagbo, j’ai quitté mon pays avec simplement un sac à dos dans lequel j’avais rangé ma serviette , un pagne, ma brosse à dent, mon bloc note, une clef USB renfermant une partie de mes archives et un stylo. Je me suis retrouvé exil sans y être préparé et sans avoir le moindre centime en poche. De 2011 jusqu’à la libération de président Laurent Gbagbo, ma vie a été difficile simplement à l’idée de penser chaque jour qu’un innocent avait été jeté dans un pénitencier de l’ONU sans justificatif et sans raison. Je suis heureux en ce 11 avril 2022 de voir à nouveau le Chef, le Woody, le Bao-comme nous l’appelions au palais- reprendre une vie normale parmi nous.
Chaque fois que je pense au drame du 11 avril 2011, la tristesse m’envahit. Mais la joie est également présente: à cette époque je n’avais plus espérance. Je me disais que j’avais perdu mon pays à jamais et que je n’y reviendrai plus. Aujourd’hui je garde comme témoignage de vie qu’il ne faille jamais désespérer. Surtout rester débout dans l’adversité.
Ano Nianzou auteur du livre témoignage sur le 11 avril intitulé “Sous les Bombes de Char-kozy” publié en 2013 aux éditions de l’Harmattan-Paris
Je vais vous relater quelques tranches du procès en diffamation jugé le 8 avril à 8 h au palais de justice d’Abidjan : l’avocaton Sege EFFI a posé des actes violents, méchants, injustifiables qui se sont traduits par la démolition de la résidence de Mr Laurent Ridet, installé depuis de longues années à Krowasuazu. Le choc lié à la destruction des biens du professeur a été dur d’autant que ce dernier a perdu la vie par la suite. Je précise que Laurent Ridet avait gagné son procès en première instance. Serge Effi a fait appel. Il a gagné à son tour.
Laurent Ridet a expliqué à ses voisins qu’il irait en cassation pour faire prévaloir ses droits. Cette démarche n’arrangeait pas l’avocat. Il lui fallait « casser les ailes » de Laurent Ridet. Le réduire à néant. C’est ainsi qu’il a fait détruire dans la précipitation et surtout dans la pénombre aux environs de 18 H la maison de Laurent Ridet. Le bulldozer a broyé: livres, lits, chaises, matelas, armoires à vêtements, congélateur, gazinières.. Sur ce point maître Serge Effi n’a pas respecté la loi. Paradoxalement il a continuer sans vie tranquillement sans vivre les rigueurs de la loi. Seul le machiniste a été mis aux arrêts!
Notre Avocat Maître Likane lui demande « qui a fait détruire la résidence de Laurent Ridet ? ». En réponse L’avocat Serge Effi se livre à son jeu habituel : le mensonge : « Ce n’est pas moi qui ai détruit la résidence. Je n’étais pas au volant du bulldozer. J’étais à Abidjan. La maison a été détruite suite à une décision de justice ».
La réponse de l’avocat est une « falsification » de la réalité des faits. D’une part le conducteur de l’engin, une fois mis au aux arrêts sur l’injonction du ministère de la justice, a expliqué avoir été mis en mission par Maître Serge Effi. Les Procès verbaux des auditions sont disponibles. Entre temps Serge Effi qui suivait les opérations à partir d’Assinie à pris la poudre d’escampette quand il a constaté que la situation tournait au vinaigre et qu’il pouvait être mis aux arrêts
D’autre part, la décision du tribunal est disponible. Il n’est nulle part mentionné sur la grosse qu’il autorisait Maître Serge Effi à détruire la maison. Il est précisé « Expulser ».
Suivre Mme la procureur et nous condamner à un an d’emprisonnement parce que nous avons relaté sur les réseaux sociaux le comportement « Hors-la-loi » d’un avocat qui fabrique des faux papiers pour exproprier une communauté familiale sera un témoignage de vie.
Ano Nianzou
Maître Serge Effi a affirmé qu’il ne consultait pas les réseaux sociaux. C’est un mensonge de plus puisqu’il a lui même une page Facebook sur laquelle sa photo trône
Voici la photo que Maître Serge EFFI a lui-même publiée sur sa page d’accueil Facebook; pourtant il affirme devant le juge “ne pas consulter le réseau social Facebook”
« Maître Serge Effi m’ a déçu à tel point qu’il apparait dans mes cauchemars sous la forme d’une sorcière cachée sous le pagne de sa mère. Tous les deux en train de faire des incantations pour m’arracher la vie. Je revois donc le fétiche contenu dans une bouteille placée devant ma maison. Du coup je me réveille en sursaut. » C’est Buitruille Michel qui m’explique toute les difficultés qu’il vit dans sa maison située à Krowasuazu. Un terrain qu’il a reçu des mains de sa tante Maman Ekpalè Adjo. Il a construit sa maison où il habite depuis une quarantaine d’années. Tous ses enfants ont grandi dans cette maison en bois, entouré de chevaux et de perroquets multicolores. Tout allait bien. Sa tante décède. Elle est inhumée au cimetière de Assinie –Sagbadou le 28 mai 2010. Alors commencent ses ennuies. La gestion des biens de la communauté familiale est confiée à la mère de Serge Effi, Mme Tahiba Ebagninin. Cette dernière, tout comme maman Ekpalè Adjo, est la tante de Buitruille Michel. L’avocat fait un calcul mental qui se résume en ceci : sa génitrice à 91 ans. Elle peut à tout moment partir. Pour parer à cette éventualité il transforme son cabinet en officine de fabrications de faux papiers lui permettant d’hériter de l’ensemble des biens de la communauté familiale. C’est dans ce plan machiavélique qu’il ira détruire la maison du professeur Laurent Ridet. Ce dernier finira sa vie dans un accident de moto ; Mâitre Serge Effi accompagné de sa génitrice iront ensuite casser les bancs d’un autre résident Mr Benini ; entre tous les actes de non-droit de l’avocat, il faut citer les faits suivants : il a conduit le chef du village d’Assinie-Sagbadou, Nanan Yvon Bagnintchi devant le tribunal d’Adieké ; la récupération de la cour familiale à son seul profit au détriment de tous les ayants-droit de Maman Ekpalè Adjo.
Notre pays souffre. On se « cramponne » sur le racket des policiers sur les routes et dans les commissariats ; les petits garçons qui ont faim et qui se transforment en criminels. Mais il y a aussi d’autres phénomènes sur lesquels l’affaire Sege Effi nous conduit : bon nom de notaires sont devenus des bandits de grands chemins. Ils encaissent des sommes mirobolantes qu’ils doivent reverser aux ayants droits. Ils ne le font pas. Les ayants-droit restent désemparés et affamés. Ce n’est pas normal. Dans le milieu de la profession noble des avocats, on rencontre de plus en plus des hors-la-loi et des brouteurs comme Serge Effi. Son cas est grave ! Ils se prennent pour les hommes forts des villages et détruisent les maisons des gens. Ils devraient être à la MACCA. Mais il affirme ceci : « j’ai eu une décision de justice pour expulser Laurent Ridet ». Nous avons la décision entre les mains. Elle ne mentionne nulle part que la maison du professeur Laurent Ridet doit être détruite. Avec tout le respect que nous devons à Mme le procureur qui a requis un an de prison contre mon frère et moi pour diffamation, nous estimons que le droit risque d’être bafoué. Parceque tout ce que nous avons publié sur Serge Effi, sont des faits précis appuyés sur des preuves. Ce n’est pas de la diffamation. Pour les semaines qui suivent, nous allons ouvrir le débat en profondeur sur le réseau social afin que chacun comprenne que nous n’avons pas diffamé Maître Serge Effi.
NB : Serge Effi a affirmé devant le juge « qu’il ne regarde pas Facebook » . C’est du mensonge puisque nous avons découvert le contraire : il possède une page face book qu’il a tenté d’effacer :https//.facebook.com/1041115487/post/10225394081932607/ ?d=n&mibextide=ZaZkta
La Chorale Cathérine Labouret a chanté lors de la messe de 11 H du dimanche des Rameaux. ” Jésus sera crucifié nu. Il accepte de se faire dépouiller et humilier…” expliquera le père Sylvain Kouassi du Saint Nom de Jésus
C’est le père Sylvain du Saint Nom de Jésus qui a célébré la messe des rameaux , le dimanche 10 Avril à 11 H à la Sainte Famille de la Riviera 2 à Abidjan . Il a expliqué que:” Le Christ est Dieu . Mais il s’est fait “petit” en entrant à Jérusalem sur un âne. Il s’est abaissé pour nous sauver”
Etté Arnaud a associé deux cultures vestimentaires: le Yorouba ( Benin, Nigéria et Togo) et l’Akan. Le chapeau et la chemise brodée pour le Yorouba et le pagne large qui entoure le corps est Akan.
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