Le jeudi 29 octobre 2020, prend fin la campagne électorale unilatérale imposée par Alassane Dramane Ouattara. Une campagne mystère…”Sans campagne” sur le terrain. Les hommes chargés de battre campagne sont invisibles sur l’étendu du territoire. Ils sont chassés par les populations. Rien sur le terrain ne prouve que Ado est en campagne. Par exemple à Abidjan les TS de campagne sont distribués sous le manteau et de nuit. Personne n’ose les porter et s’afficher avec, au risque d’être pris à partie par les populations en colère contre le 3ème mandat. Hormis les panneaux géants et la colonne de bus bariolés aux couleurs du candidat unique, apparus le long des routes, comme un cheveu sur la soupe, nulle affichette n’est sur les murs, et les fenêtre des quartiers et gbaka. Sur ce point la population par sa mobilisation a gagné le combat. Ensuite les villes et les villages mettent en place des systèmes d’autodéfense aux points d’entrées et de sorties nuit et jour avec des troncs d’arbre, des pneus et des barbelés. C’est le cas à Daoukro. L’argent , le nerf de la campagne fait défaut. Lun des directeurs adjoints de campagne de Alassane Dramane Ouattara a craché le morceau en expliquant” qu’il ne dispose plus de moyens pour battre campagne”
Manque de carburant faute d’argent, manque d’hélicoptère en état de marche. Pas de route praticable pour le transport du matériel électorale, pas d’assesseur pour les bureaux de vote, pas d’agent de force de l’ordre pour le maintien de l’ordre lors du vote. De toute évidence ,il y n’a aucune possibilité pour Alassane Dramane Ouattara d’organiser le vote du samedi 31 octobre 2020. Pour contourner ses énormes difficultés il a cru simplifier le problème en réduisant de manière unilatérale le nombre des bureaux de votes à 10 000 au lieu de 22 000. Ce que “sa propre CEI” a refusé d’exécuter. Les carottes sont cuites et il n’y aura pas d’élection le samedi 31 octobre 2020. Ano Nianzou
NB: Alassane Dramane Ouattara ne serait pas pris dans la mélasse s’il avait donné un tant soit peu de considération à son “frère Laurent Gbagbo” en lui donnant son passeport et la possibilité de rentrer dans son pays participer à l’élection présidentielle Aujourd’hui la population a pris fait et cause pour l’ancien président ivoirien qui tient la paix en Côte D’ivoire entre ses mains à partir de Bruxelles, son lieu d’exil