Simone Ehivet Gbagbo est l’une des militantes de la première heure du Front Populaire Ivoirien et également le compagnon de lutte de Laurent Gbagbo depuis la création du parti en 1989.
Fidèle à l’idéologie du FPI, elle demeurait toujours aux côtés de son époux malgré les vertes et les pas mûres. L’on se rappelle des images insoutenables des sévices qu’elle a subis lors de son arrestation le 11 avril 2011.De toute la sphère politique ces deux personnalités ont battu le record du nombre d’années passées en prison : elle a été condamnée en 2015 à vingt ans de prison mais en a fait sept. Aujourd’hui, bien de questions restent sans réponse telles que :-Laurent et Simone Gbagbo, y aurait-il de l’eau dans le gaz ? Si ces faits sont avérés, le FPI ne verra t’il pas sa cote de popularité chuter? Laurent Gbagbo peut-il se séparer de ce symbole emblématique, ce talisman qu’est Simone Ehivet Gbagbo sans répercussion aucune sur son combat politique?
Les spéculations vont bon train quant à un supposé divorce du mythique couple Laurent et Simone Gbagbo. L’élément déclencheur des rumeurs fût l’accolade manquée du 17 juin 2021 à l’aéroport international d’Abidjan. Et comme si cela ne suffisait pas, le 21 juin 2021 Maître Claude Mentenon avocat à la cour publie un communiqué sur les réseaux sociaux pour une demande de divorce de la part de Laurent Gbagbo Trop tard car la presse avide de potins croustillants fait enfler la rumeur.
Vivement que nôtre lanterne soit éclairée au risque de nous rapprocher à grand pas de l’exemple de Winnie Mandela l’ex femme de l’ancien président de l’Afrique du sud.
Papy Laurent et Mamy Simone brisent le cœur des ivoiriens
Post de Ano Nianzou
Les questions liées au divorce de Papy Laurent et de Mamy Simone est une violente tornade qui brise le cœur de chacun de nous, d’ici et d’ailleurs. Cette violente tornade a failli décoiffer ma maison. Mon épouse m’a posé la question suivante : « Tu connais Makosso ? ». J’ai répondu : « C’est un illuminé qui se vente de transformer par ses prophéties ses adeptes en milliardaires ». J’ai aussi ajouté : « Son épouse est morte de manière mystérieuse. Sa belle famille l’accuse de l’avoir battu à mort, alors qu’elle attendait un enfant. Protégé par le pouvoir, les enquêtes sont restées sans suite ». Ma femme m’a écouté. Je pensais que le dossier était classé. L’instant d’après, elle est revenue à la charge avec une vidéo postée par le même Général Camille Makosso. Elle était révoltée contre les hommes en général et moi en particulier. : « Les hommes ne sont pas bons. Quand nous vieillissons, ils nous malmènent. Ils nous chassent. Ils nous jettent comme du papier toilette. Ils oublient notre beauté. Ils oublient les enfants que nous leur avons donnés. Ils choisissent des femmes plus jeunes… ». Les ingrédients pour une explosion familiale de grande envergure dans mon foyer était en place. Pour éviter le piège, j’ai répondu calmement : « J’ai quoi à voir dans les palabres de foyer de Laurent Gbagbo et de Simone Ehivet ? ». Je suis aussitôt sorti de la maison pour faire baisser la tension. En chemin, je me suis arrêté devant un kiosque pour acheter des unités internet. Le jeune vendeur, un GOR pur et dur m’interpelle : « Le vieux, je t’avais dit que le président Laurent Gbagbo allait venir ». J’ai acquiescé : « C’est vrai tu as eu raison ». Puis il a ajouté : « Il a mal fait. Simone a trop souffert pour lui. Il ne devait pas se comporter de la sorte. Il devait faire comme Nelson Mandela. Attendre un peu ». Je ne savais où mettre ma tête et que dire d’autant qu’il connaissait mon admiration pour le couple présidentiel. Je me suis dépêché de quitter le lieu pour me réfugier dans un maquis et consommer une bière fraîche pour me calmer les nerfs. Catastrophe. La tenancière du maquis, une maman volubile et autoritaire exprimait haut sa colère au tout venant : « Simone qui a souffert avec lui. Simone qu’on a frappée, déshabillée, Violée. Simone qui est restée 7 ans en prison pour lui devant les caméras du monde … ». Je n’ai pas entendu la fin de ses complaintes. Je suis parti. J’ai quitté le brouhaha et les récriminations de la rue. Je me suis calfeutré dans ma chambre, devant mon ordinateur. Je l’ai ouvert pour consulter ma page Facebook. Cynthia Sery m’a laissé un message : « Je me désabonne de ta page à cause de Opah !!! »
Partout dans la ville, le retour triomphal du prisonnier de la communauté internationale, s’est transformé en affaire de feuilleton Novelas où l’amour cimenté par de longues années de combats politiques, de privations, d’emprisonnement se brise contre le récif de la vie.
Comme je l’ai mentionné dans un de mes post, Le président Laurent Gbagbo est à la fois monument et esprit. Mais il reste avant tout un être humain qui vit des douleurs intérieures comme chacun de nous. Simone Ehivet Gbagbo ? Nady Bamba ? Ancienne épouse ? Nouvelle épouse ? Respectons la vie privée de Laurent Gbagbo. Respectons la vie privée de Simone Ehivet. Respectons la vie privée de Nady Bamba.
Depuis l’arrestation du président Laurent Gbagbo. J’ai tenu bon comme la majorité des Ivoiriens. J’ai même anticipé sur son retour en mettant en ligne un site web www.anonianzou.com. Il fonctionne déjà. Vous trouverez l’actualité du président Laurent Gbagbo au quotidien à Abidjan et surtout en temps réel. Moi-même, je suis fatigué de l’exploitation des photos-souvenirs qui souvent datent d’une vingtaine d’années. Je n’avais pas le choix. Il faut donc tourner la page pour un nouveau combat. Il ne me revient pas de tracer la nouvelle voie. J’attends le coup de sifflet de l’illustre personnalité que le Cardinal Jean Pierre Kutwa , archevêque métropolitain d’Abidjan, a défini lors de la messe d’action de grâce le dimanche 21 juin 2021 comme « La personne qui représente tous les hommes »
Mille mercis à tous, de m’avoir suivi sur ma Page Facbook Nianzou Dunand avec respect et admiration pour mes images, mes textes et mes vidéos à l’honneur du président Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo est arrivé. Les routes sont coupé par les barrages des forces de l’ordre. Les manifestants déferlent sur la voie publique. Ce moment était attendu depuis l’arrestation du président charismatique
Une chose a été dite, le contraire a été fait. Il a passé dix années de prison dans un pénitencier. Il a été acquitté. La majorité des Ivoiriens espérait qu’il serait au bout de ses peines en arrivant dans son pays natal. Le pouvoir avait donné à son Parti toutes les assurances que le président pouvait arriver sans accroc dans la sérénité. C’est le contraire qui s’est passé.
Ses partisans se sont déplacés en masse aux abords des boulevards. Ils ont été accueillis par des gaz lacrymogènes et des bombes fumigènes qui ont noyé le boulevard.
le jeudi 17 juin 2021 malgré toute les formes tracasseries, les Ivoirien ont vécu un moment de grand bonheur: voir à nouveau Laurent Gbagbo descendre du ciel; parcourir la ville d’Abidjan du sud au nord et occuper à nouveau son bureau au siège de son parti le FPI
Le pouvoir en place, pour montrer sa bonne foi a offert le Pavillon d’honneur au président Laurent Gbagbo pour son accueil. Sans plus. Le ministre Assao Adou, en homme sage , l’a remercié pour ce grand cadeau. Le pavillon d’honneur! Un vieux bâtiment construit par Felix Houphouët Boigny à son accession à l’indépendance. Un cadre triste où nulle ne maîtrise le matériau ayant servi à son édification. Sans compter tout ce qui est visible et invisible. Les militants qui ont pu accéder au pavillon d’honneur expliquaient que:” le lieu était dangereux parcequ’il y avait des fétiches cachés dedans”; “du poison dans les climatiseurs et dans la toiture “. Ils faisaient mention de “sacrifices rituels”
La vie de Laurent Gbagbo était en danger. Il fallait donc contourner le bâtiment et le faire quitter le lieu le plus rapidement possible. Toutes ces précautions ne tenaient pas lieu de l’imaginaire. Des personnalités politiques de premier plan sont mortes de” courte maladie”. Aucune autopsie n’a été faite pour déterminer de manière précise les causes de ces disparitions brutales couvertes de mystères. Pratiquement l’aéroport était sous haute tension. on entendait de manière rythmée des coup de feu et des explosion de gaz lacrymogène.
Chacun avait la peur au ventre. Le pire pouvait se produire à tout moment. La première précaution à prendre était de déplacer le président Laurent Gbagbo et l’amener au siège de son parti à Attoban. Il n’y a pas eu de bains de foule. Pas d’accolade.
Le 17 juin 2021 est une date gravée dans la mémoire du peuple Ivoirien et du monde entier. En effet, l’homme qui a passé injustement 10 années en prison d’abord à Korhogo en Côte D’Ivoire puis à Scheveningen au Pays-bas, fait son entrée triomphale sur sa terre natale . Très tôt le matin, nous constatons des attroupements par-ci et convois par là, freinés dans leur marche vers l’aéroport d’Abidjan, par un dispositif sécuritaire qui faisait penser à un pays en guerre. La presse quant à elle s’est heurtée à un véritable parcours de combattants afin d’accéder au pavillon présidentiel de l’aéroport international de Port Bouët. Et pour cause , accueillir le père de la démocratie, écarté du pouvoir par un coup d’état de la France sous la bannière de l’ONU et des USA, le 11 avril 2011. On se souvient que cette prise du pouvoir a duré une dizaine de jours , occasionnant 25000 morts.
L’attente fut longue. Mais elle en valait la peine. A 16 h le vol commercial, en provenance de Bruxelles se pose . L’émotion est palpable sur tous les visages de ses sympathisants, et sa famille politique et biologique en l’occurrence son épouse Simone Ehivet Gbagbo. Des larmes écrasées ci et là. Que d’émotions ! A sa descente d’avion, Laurent Gbagbo n’a pas pu faire les chaleureuses accolades dont il a lui seul le secret. Installé le plus rapidement possible dans son véhicule de commandement, il a été conduit directement au siège de son parti à Cocody Attoban à une vingtaine de km de l’aéroport.
Enfin les dix années passées en prison n’ont pas entaché sa popularité au sein de la nation ivoirienne au vu de toutes les ovations et la liesse populaire tout le long du parcourt de Port Bouët à Cocody Attoban. Un parcourt rendu difficile par les durs affrontements entre forces de l’ordre et la population massées le long du boulevard pour acclamer et éventuellement toucher le prisonnier africain le plus célèbre de la planète après le Sud Africain Nelson Mandela
Post de Rebecca Blessing du 18 juin 2021; vidéo de Ano Nianzou.
Je suis arrivé à l’aéroport à 7h le jeudi 17 juin 2021. Ma nuit n’a pas été facile. Je tournais dans tous les sens dans mon lit. Les deux verres de vin que j’ai bus, ne m’ont pas donné le sommeil souhaité. Ma constitution est ainsi faite: lors des grands moments mes nuits sont difficiles. Je me pose mille et une questions: “Est-ce que les choses vont bien se passer ? “Du coup je perds le sommeil et je comble le temps qui passe en rangeant mes affaires dans mon sac à dos ou dans ma valise. J’ai vérifié à plusieurs reprises camera, câbles, boîtier internet pour les transmissions des reportages en temps réel. Puis je me suis assoupi pour me lever à 4h30. A 5h tout le matériel était rangé dans la voiture. Mes trois assistants étaient déjà devant le portail de la maison. A la dernière minute, nous avons décidé d’un commun accord que je me déplace à moto. Ekpalè chargé des solutions– internet , Rebecca chargée de la documentation, Dylan, chargé du matériel de production, suivraient en voiture. Nous sommes arrivés les premiers au pavillon d’honneur. Rebecca qui avait également en charge les rafraîchissements et les sandwichs à distribuer gratuitement aux journalistes venus du monde entier, a fait sa mise en place non loin du pavillon présidentiel. De 7 H à 17 h, elle offert de l’eau, des sucreries et des sandwichs aux journalistes. Pendant tout ce temps, Ekpalè et moi prenions des images sur l’arrivée du président. L’avion s’est posé. Tout s’est mélangé. Ca se bousculait. Des ordres et contre -ordres fusaient de partout. On ne savait plus qui faisait quoi. Les bombes lacrymogènes lancées sur les manifestants rendaient l’air irrespirable. Nous avons enduré toute cette souffrance dans l’espoir que le président Laurent Gbagbo passerait tout près de nous . Il est arrivé. Mais nous n’avons pas pu le voir ni le toucher. Trop de monde. Trop de bruits. Trop d’insécurité.
Ano Nianzou :Conseiller du président Laurent Gbagbo pour la documentation et internet
Ano Nianzou Conseiller du président Laurent Gbagbo pour la Documentation et Internet