Le dimanche 2 juin 2024, les chrétiens catholiques de Côte d’Ivoire ont effectué une procession dans les rues des villes et villages pour célébrer la souveraineté du Christ. Dans la paroisse de la Sainte Famille de la Riviera2, le père curé, le Dr Sylvain du Saint Nom de Jésus et ses paroissiens ont sillonné les quartiers Sideci, Allabra Reconciliation et Allabra Bel Amour pour marquer la proximité du Christ-Roi de l’univers avec chaque habitant des quartiers visités; une procession rythmée par la fanfare
Que de nuits sans sommeil!e. Mais aussi des montants importants d’honoraires à payer aux avocats ! Sans compter les longs moments de recherches pour la collecte des preuves et témoignages. Un véritable chemin de Golgotha pour le publicitaire qui aspirait passer ses vieux jours dans la paix dans sa propriété de 2 hectares sise à Assinie-Maffia PK 18. Certes tout n’est pas acquis. Il reste encore du chemin à faire. Néanmoins Maître Serge Effi Kokora se rend compte sur la base des verdicts du tribunal que sa mère Dame Tahiba Ebagninin épouse Effi est condamnée à payer soixante quinze millions de FCFA à la veuve Ridet et à ses enfants pour la démolition arbitraire de leur résidence. Enfin le tribunal a également débouté le duo Effi dans sa prétention d’exproprier et d’expulser Mr Buitruille Michel de sa résidence d’Assinie PK 18.
Maître Serge Effi Kokora représentant les intérêts de sa mère a été débouté dans ses prétentions d’exproprier le publicitaire Michel Buitruille de sa résidence d’Assainie / PK 18.
Annonce judiciaire
Affaire Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi (SCPA EFFI et Associés) contre Monsieur Buitruille Michel ayant pour avocat Maître Viera Patrck Georges.Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi est déboutée par le tribunal. Elle ne fournit pas la preuve qu’elle est propriétaire de la cocoteraie habitée par le publicitaire Buitruille Michel, lors de l’audience publique ordinaire du mercredi 10 janvier 2024
Par exploit d’huissier daté du 18 septembre 2023, Mme Ebagninin Tahiba épouse EFFI ayant pour avocat son fils Serge Effi Kokora, assigne Mr Buitruille Michel Francetchi devant le tribunal de première instance d’Abidjan, section du tribunal d’Aboisso à l’effet d’entendre dire :
Que la plantation de cocoteraie créée sur la parcelle de 15 hectares sise à Assinie-Maffia PK 18 est la propriété de Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi
Autoriser à Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi le libre accès à la partie de la plantation qu’occupe Monsieur Buitruille Michel Francetchi afin d’y récolter ses noix de coco sous astreinte comminatoire de 500 000 FCFA par jour de retard à compter du prononcé du jugement…
Condamner toute opposition ou obstruction à l’exercice des droits de Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi sur la plantation de cocoteraie sous astreinte comminatoire de 500 000 FCFA par jour de retard à compter du prononcé de la décision
Voici le verdict
« Au fond, sur la demande en revendication de propriété d’une plantation de cocoteraie :
Attendu que Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi revendique la qualité de propriétaire d’une plantation de cocoteraie créée sur une parcelle de terre d’une superficie de 15 hectares sis à Assinie-Maffia PK 18 ;
Attendu cependant que la demanderesse ne rapporte
pas la preuve de la création par elle d’une plantation de cocoteraie sur la parcelle qu’occupe le défendeur
Que le plan topographique produit par la demanderesse en date du 31 mai 2006 est postérieur à celui produit par le défendeur en date du 18 octobre 1984, de sorte que ce document ne peut valablement servir de justificatif ;
Qu’il convient dans ces conditions, de déclarer Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi mal fondée en la demande et de l’en débouter »
Conclusion
Le tribunal de première instance d’Abidjan/ Section du tribunal d’Aboisso/ RG No 166/2022/ Jugement civil No 01 du 10/01/2024 a débouté Madame Ebagninin Tahiba épouse Effi
NB : Débouter veut dire : « Rejeter, ne pas avoir gain de cause »
Rencontrer Jean Pierre Mukendi au salon du livre est un plaisir. L’homme est affable et prolixe sur ses œuvres. Il a publié une quinzaine de livres notamment des contes. Malheureusement on ne trouve pas ses contes facilement dans les rayons des librairies. Je vous conseille de lire avec vos enfants deux contes:” Le livre mon ami”; “La panthère et le rat”
Depuis plusieurs jours, l’eau ne coule plus dans les robinets du quartier Saint Michel d’Adjamé. Les pompiers arrivent en catastrophe avec des camions citernes pour éteindre la soif des habitants.
Adjouffou était autrefois représenté par quelques maisons incrustées dans de vastes cocoteraies. Avec l’explosion de la population le quartier accueille toutes les catégories de personnes en quête de logements à faible coût: entre 10 000 pour les petits studios et 50 000 FCFA pour les trois pièces. Dans ce quartier surpeuplé et souvent précaire; j’ai été prier dans une église catholique, havre de sérénité et de recueillement
Chaque fois que j’aborde un jeune lors de mes reportages, nos échanges me laissent perplexe et impuissant: ” Quel est ton niveau d’étude ?”. “Que fais-tu à ce carrefour?” “Où habites tu?”. Mon interlocuteur me répond toujours qu’il a fait des études universitaires; qu’il n’a pas de travail et gagne sa vie en faisant de petits métiers et qu’il habite chez sa copine qui attend un enfant. Les jeunes sont dans une misère totale: sans avenir; sans métier; sans résidence fixe. Pour conclure, il ajoute fièrement : ” Voici ma page FACEBOOK; Je chante et je joue bien au football.”
La Côte d’Ivoire a échoué dans l’éducation et l’avenir des jeunes. Ano Nianzou
Il s’appelle Paul Kouakou. Il a fait des études universitaires. Il ne trouve pas d’emploi. Paul fait de petits boulots pour survivre et payer le berceau du bébé que sa copine mettra au monde sous peu.
J’ai été heureux de rencontrer la grande Mamy de la culture mondiale au Salon du livre d’Abidjan. Elle était présente pour dédicacer son livre. Were Were Liking/ Photo de Ano Nianzou/ Samedi 18 mai 2022/ Abidjan
Mois de juin, temps des inondations sauvages et mortelles’ approche. Dans le passé et à plusieurs reprises des quartiers “huppés” ont été noyés sous la violence des eaux de pluies. Les populations sont restées dans la détresse. Souvent les jeunes se transformaient en secouristes de fortune pour porter secours aux personnes en détresse. Chacun doit se préparer en conséquence pour ces périodes difficiles de juin où la pluie tombe averse 3 journées consécutives. La vidéo d’archive montre le quartier Allabra sous les inondations// Vidéo de Ano Nianzou
L’Affaire « vol de coco » devant la cour d’appel du palais de justice d’Abidjan.
Qui est le vrai voleur de noix de coco ? Serges Effi Kokora ou Buitruille Michel ? Maître Serge Effi Kokora traîne une fois encore son souffre-douleur en l’occurrence le publicitaire Mr Buitruille Michel devant le tribunal l’accusant d’avoir volé les noix de coco de sa mère, Dame Effi Ebagninnin Tahiba , d’une valeur de 35 000 CFA( Trente-cinq mille Frans CFA) . Le publicitaire gagne son procès en première instance devant le tribunal d’Aboisso. Serge EFFI Kokora n’entend pas suivre la décision des juges. Il fait appel. Monsieur le procureur général veut bien comprendre le fond de l’affaire. Il pose à Serge EFFI Kokora les questions suivantes : « M Buitruille Michel est quoi pour vous? Avez-vous des liens de parenté avec l’accusé ? » L’avocat Serge Effi Kokora répond : « Nos deux grandes mères sont des sœurs…Mais je le connais pas ; il ne fait pas parti de ma famille.» La salle murmure. Comment peut-on être issu de deux sœurs et affirmer ne pas avoir des liens de parenté ? Mr le procureur général pose une seconde question : « Vous affirmez que Mr Buitruille Michel vous a volé des noix de coco ; comment faites-vous pour distinguer les noix de cocos de votre cliente et celles de Mr Buitruille Michel qui réside dans sa cocoteraie? » Murmures et des rires étouffés dans la salle d’audience. Les forces de l’ordre demandent à l’assistance de faire silence. L’avocat Serge Effi Kokora, perplexe répond : « Je ne sais que vous répondre. Dans tous les cas Buitruille Michel a volé 1000 noix de coco appartement à ma cliente… » Murmures et éclats de rires fusent à nouveau dans la salle d’audience. La sécurité demande de faire silence. Le procureur général continue : « 1000 noix de coco…Cela fait beaucoup. L’accusé les a transportés comment ? A la main, par ottro ou par camion benne ? »-Monsieur le procureur général, explique l’avocat Serge Effi Kokora, je ne saurai vous dire comment et par quels moyens les a-t-il transportées. C’est mon vigile Adama Sawadogo qui m’a dit que Michel Buitruille avait volé 1000 noix de coco appartenant à ma mère. »
A la barre Monsieur Michel Buitruille explique « qu’il est propriétaire d’une cocoteraie de 2 h sise à PK 18, route d’Assinie, héritée de sa tante Dame Ekpalè Adjo qui est également la tante du même Serge Effi Kokora. ; que ce dernier le traîne d’un tribunal à l’autre espérant ainsi l’exproprier. Le publicitaire précise également que les noix de coco « tombent de partout sur sa résidence. » Le procureur général pose au publicitaire la question suivante : « Que faites-vous de vos noix de coco ? Vous les vendez ? » Michel Buitruille répond : « Non, Mr le Procureur général. Les noix de coco, il en tombe partout sur ma parcelle. Je ne sais qu’en faire. Je ne les vends pas. Je suis publicitaire. Je ne vis pas de ventes de noix de coco. Je ne suis pas comme Maître Serge Effi Kokora qui a pris l’habitude d’introduire ses vigiles dans mon domicile pour voler mes noix de coco et les vendre »
Pour étayer ses propos, le publicitaire présente à la barre des photos prises récemment montrant des vigiles de Serge Effi Kokora qui se sont introduits dans sa résidence pour voler des noix de coco.Le verdict sera donné le mercredi 12 Juin 2024 dans la petite salle d’audience de la salle d’appel du Palais de Justice d’Abidjan.
Ano Nianzou/ Contact anonianzou841@gmail.com /+225 07 08 42 78 48
Bruitruille Michel( avec le téléphone portable) en partance pou sa maison sise à Assinie PK 18