Acte 1: sur les traces de Laurent Gbagbo

Les temps changent

Sur les traces de Laurent Gbagbo. Acte 1

Par Ano Nianzou

 L es temps changent. Il y a beaucoup à faire pour Laurent Gbagbo. Il a tout donné à notre pays. L’ONU, ce machin au service des 5 grandes puissances a maintenu le président pendant dix années dans sa tristement célèbre prison de Scheveningen. Dans les interviews que j’ai faites le samedi 10 décembre 2022 à Adzopé, j’ai constaté que bon nombre d’Ivoiriens éprouvent une gêne. Ils se disent que Gbagbo a été jeté en prison à cause d’eux. Parce qu’il défendait leurs intérêts. Ils se disent aussi qu’ils sont restés les bras croisés sans vraiment se battre pour sa libération.

Je voudrais leur demander de libérer leur conscience du « fardeau du n’avoir rien fait ».Le président Ivoirien a l’habitude de dire « qu’un seul tue l’éléphant que tout le monde mange par la suite ». Sortons de nos regrets pour lui venir en aide dans des choses pratiques : se faire recenser ; s’inscrire au PPA-CI comme membre ; ne pas tomber dans la fatalité en se disant que tout est bouclé et qu’on ne peut rien faire face aux tenants du pouvoir actuel ; expliquons autour de nous les projets de Laurent Gbagbo pour notre pays dans un futur proche. Partageons le peu que nous avons avec les plus faibles autour de nous en développant le courage et la solidarité. Il y a encore d’autres petites choses à faire : petit-plus-petit-plus-petit ça devient grand. Ainsi nous aiderons Laurent Gbagbo à reprendre la place qui est la sienne au cœur de notre pays

Ano Nianzou

Avant de jeter Laurent Gbagbo au pénitencier les populations étaient fières d’exhiber son portrait pour démontrer qu’elles avaient une relation personnelle avec lui, souvent une vieille photo de famille. Onze années plus tard, celles qui ont survécu montrent toujours les mêmes images

Les gens viennent des villages pour voir et toucher Laurent Gbagbo. Ils savent qu’ils ne pourront pas le toucher , le saluer, lui parler pour des raisons de sécurité. Peu importe, ils sont là pour lui.

On ira voir Laurent en portant son enfant. Il fera chaud: on aura soif peu importe!

Kuyo, un journaliste. En 2011, il était présent. Il a connu toutes les vicissitudes des temps de feu. Il est à nouveau sur les traces de Laurent Gbagbo. Il vient d’Abidjan, il attendra le temps qu’il faut pour l’ écouter

Reportage photos, vidéos et textes: Ano Nianzou/ anonianzou841@gmail.com. Tous nos remerciements au directeur de la communication du PPA-CI, Mr Sy Savané qui nous a accordé les accréditations pour la couverture du meeting de Laurent Gbagbo à Adzopé

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