Olivia Yacé : notre Miss monde

Nos frères au pouvoir présentement sont obnubilés par le progrès « par les routes ».Pour le reste on verra plus tard quand on aura fini de payer les milliards et milliards de dettes engrangées pour le bitume en patte d’arachide. Sur ce sujet les Ivoiriens ne manquent pas d’humour. Ils ont une phrase qui, comme une chanson fait fureur : « On ne mange pas goudron » !

Dans l’attente, tout ce qui touche aux arts et lettres ; ce qui concerne la recherche, les universités, la mode, sont renvoyés aux calendes grecques. C’est dans cette ambiance de « je manque de tout mais je marche sur du goudron biodégradable » que Olivia Yacé, la fille du célèbre Karatéka de Cocody, s’est imposée sur le podium du summum de la beauté féminine universelle. Du coup plus que jamais, on se souvient de l’extase de Léopold Seder Senghor devant la beauté de la femme africaine : « Femme noire, femme nue vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté, j’ai grandi à ton ombre, la douceur de tes mains bandait mes yeux »

Tout est accompli pour la femme noire.

Ano Nianzou

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