Un blanc, un arabe, un chinois sont des êtres humains
Le vendredi 11 novembre 2022 , j’ai été au tribunal d’Abidjan, parceque mon tout petit jeune cousin Maître Serge Effi a porté plainte contre moi pour « pour allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps social auquel le fait est imputé et dénonciation calomnieuse d’un fait faux susceptible de lui créer des problèmes dans son travail et auprès de son employeur »
Il n’est pas dans mes intentions de lui créer des ennuis et lui faire perdre son emploi. La vie est extrêmement dure. Quand dans une famille, l’un a réussi, cela donne lieu à une grande fête. On sait qu’il échappe au chômage et aux humiliations consistant à mendier pour payer sa maison, ses médicaments, sa nourriture. Ayant passé moi-même de longs moments dans la zone de toutes les souffrances, j’ai toujours prié pour que nul ne suive mon chemin.
J’ai tenté à plusieurs reprises de le joindre et de lui donner des conseils quand je me suis rendu dans la résidence de feu Laurent Ridet, devenue des gravats. Il n’a jamais pris mes appels. Un blanc, un noir, un chinois, un indien, un arabe sont des êtres humains. Je ne peux pas dire « c’est bien fait pour Laurent Ridet parce qu’il est français et que le pouvoir français a fait la guerre à mon pays » ! Laurent Ridet n’est pas Chirac ou Sarkozy. Chacun de nous a de la famille en France. Un fils marié à une française, une fille qui a épousé un Français. Beaucoup d’entre nous sont couverts par la sécurité sociale française. Nous sommes fiers de nos enfants qui travaillent en France et nous apportent de l’aide. Maître Serge Effi, lui-même a bénéficié des bienfaits de la France, où il a étudié le droit.
Evitons donc les amalgames. Maître Serge Effi a mal fait en détruisant la maison de Serge Ridet au Bulldozer aux environs de 18 heure, à la tombée de la nuit, sans lui donner le temps de retirer ses lits , matelas, fauteuils, livres, vêtements. Je continuerai d’écrire contre de tels agissements
Ano Nianzou post du 13 mars 2022
La salle d’audience du Tribunal de Première Instance d’Abidjan où je me suis retrouvé le vendredi 11 mars à 8 h