Maître Serge Effi: des lacunes

L’illustre avocat de « la casse », cite pompeusement et triomphalement  deux  articles de loi datant des  27 décembre 1917 et 26 juin 2019. A ces moments là, ni sa génitrice, Mme Ebagninin Tahïba, ni lui-même n’étaient encore nés (1930 pour la mère et 1968 pour Serge Effi). La citation de ses deux articles qui datent de mathusalem, montre que le monsieur  l’avocat de « la casse » a certainement une expertise dans la destruction des biens d’autrui, mais non en droit : la loi sur la presse a évolué avec les réseaux sociaux. A l’époque, il n’y avait pas Face book, Whattsapp etc… Maître Effi Serge  gagnerait à se recycler.

A la lecture de la «  citation directe de correctionnelle suivie de dénonciation au procureur de la république… », Maître Serge Effi ne nie pas avoir détruit la maison de Feu Laurent Ridet. Il me  traduit devant le tribunal parceque, écrit-il : « Je me suis permis de parler de son affaire sur ma page Face Book dans le souci de le diffamer et calomnier ; en conséquence, il demande au procureur de me condamner au payement d’une peine d’amende qui va  de 1 million à 3 millions et d’un emprisonnement de 1 an  à cinq ans. »

Si je comprends bien l’esprit tortueux du jeune avocat Serge Effi, Monsieur le Procureur de la république a pour mission de protéger et couvrir ses élucubrations et ses mauvaises œuvres. Il a détruit le bien de Feu Laurent Ridet : motus bouche cousu sur le sujet ; secret de famille ! Aucune loi ne condamne une personne qui donne une information précise et juste sur un sujet de société. Si un instituteur viole une écolière, si un gynécologue abuse de sa patiente, si un ministre vole un mouton, si un enfant est enlevé par un sorcier ou un marabout, l’on ne peut cacher ces formes de dérives sociales sous le prétexte de « nécessité de protéger une corporation » A cet effet, un compagnon de mon groupe de prière a vécu le fait suivant : sa cousine est tombée amoureuse d’un bel homme qui l’a invitée dans un hôtel. Ils ont mangé. Le charmant garçon a mis un puissant somnifère dans la boisson et la nourriture. La dame s’est profondément endormie. Au moment de faire les chambres, le garçon de ménage découvre, une femme sans vie baignant dans son sang. Le médecin légiste a découvert que le cœur de la fille avait été arraché au scalpel. Son compagnon du moment avait quitté l’hôtel en catimini après l’accomplissement de son œuvre macabre. Mon ami s’est battu comme il le pouvait afin que la lumière soit faite sur le drame par les autorités judicaires. Il lui fallait beaucoup d’argent pour les recherches. Les enquêtes ont conduit à Divo, ensuite à Fladougou ( Flatchèdougou ?) sur la route de Bouna. Puis silence sur le dossier. S’il y avait, à l’époque, cette puissance incontournable des réseaux sociaux, l’affaire ne se serait pas terminée en queue de poisson. Par mes articles et cela depuis une soixante d’années je fais de mon mieux pour tirer la sonnette d’alarme.

Je serai donc présent ce jour, vendredi 11 mars 2022 devant la justice de mon pays pour m’expliquer sur l’affaire Laurent Ridet

Merci à tous ceux qui prient pour les victimes de l’injustice et des folies meurtrières.

Ano Nianzou

Peut être une image de plein air et arbre

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