Arlette Zatté a été arrêtée
J’ai été très attristé de lire l’arrestation de Arlette Zatté journaliste en ligne, venue de France pour couvrir l’arrivée de papy Laurent Gbagbo dans son pays après 10 années passées dans le pénitencier de la communauté internationale. Je l’ai rencontrée au pavillon présidentiel et je lui ai tendu mon micro. Son interview est de grande qualité. Elle est intelligente. Belle. Elle s’exprime bien. J’ai pris le temps de transcrire ses réponses. Dès le départ, je lui ai posé la question suivante :
-Comment tu t’appelles ?
Réponse :”Mon nom n’est pas bon. C’est Arlette Zatté. Je viens de Paris”. Sur le champ je n’ai pas fait attention à sa réponse : « Mon nom n’est pas bon ». C’est lorsque la nouvelle de son arrestation m’est parvenue que j’ai réalisé que « son nom n’est pas bon »
Deuxième question : “Donne moi tes impressions sur le grand évènement que nous allons vivre ?”
Réponse : “On a eu gain de cause. C’est la réhabilitation de tous les Ivoiriens qui ont cru à la vision et aux valeurs que porte le président Laurent Gbagbo. C’est dire que nous n’avons pas fait le mauvais choix de l’accompagner dans ce qu’il veut faire pour la Côte D’Ivoire. Ce moment est un grand jour. C’est le départ d’une nouvelle histoire où tous les enfants de Côte D’Ivoire vont s’asseoir, vont parler et passer à autre chose. La venue du président Laurent Gbagbo, c’est finalement la fin du colonialisme des temps modernes. Le président Laurent Gbagbo a su briser cette chaîne. C’est un moment historique. A 15 h30, les hommes qui ont cru en lui, qui savent que c’est un grand homme digne qui est resté la tête haute seront là pour lui dire merci. Merci parce qu’il est l’homme qu’il faut. Il n’a pas baissé les bras. Parcequ’il est parti à la CPI avec seulement un pantalon et une chemise ; aujourd’hui il revient dans l’étoffe de la gloire, dans la dignité mais surtout humblement pour dire qu’il apprécie les cris et l’amertume de son peuple. C’est pourquoi la plus belle chose aujourd’hui est d’être là
Vidéo et transcription de Ano Nianzou
Post du 2 juin2021.