Un apprentis-maître nageur

Il fréquente une école à Anoumabo. Pendant ses temps libre , il se rend en bordure de lagune pour donner un coup de main au “grand frère” qui a en charge la surveillance des enfants venus barboter dans l’eau , dans un espace clôturé par un filet. Les autorités municipales encouragent l’initiative . Que deviendraient ces enfants souvent issus de milieux défavorisés qui ne disposent pas d’argent pour s’offrir une baignade dans les piscines de luxes des quartiers huppés ?

Les autorités municipales ayant compris les enjeux, surveillent de près l’espace et offrent des bouées de sauvetage aux animateurs. Malheureusement ils ne les utilisent pas et préfèrent les garder en lieux sûrs

La casse du quartier Ebrié d’Anoumabo

Anoumabo dans sa globalité donne l’image d’un quartier pauvre , une plaque tournante de la drogue. Du coup une certaine peur se ressent lorsqu’on y met les pieds. Mais Anoumabo offre le même descriptif que tous les quartiers de la commune d’Abidjan. Des zones propres habitées par des cadres. Le centre avec le village original “le quartier Ebrié” surpeuplé sans compter les lieux “hors-zone” où se développent des activités plus ou moins prospèrent , plus ou moins illicites. Anoumabo est tout cela à la fois.

La Casse d’Anoumabo est phénoménale. On y trouve véhicules, conteneurs, chambres froides. C’est un lieu de commerce mais aussi un quartier où réside des familles entières qui produisent des richesses.

Transport en commun: développer la solidarité

L’un des problèmes majeurs en cette période de fête est le transport en commun. C’est l’échec total du pouvoir dans ce domaine. Il y a des bus pompeusement appelés “Emergent”. Mais leur taille démesurée ne facilite pas leurs déplacements . Il y a des routes qui ont coûté des milliards de dettes. Mais , non seulement elles se sont vite dégradées, surtout elles sont devenues étroites et n’ont rien résolu sur la question des embouteillages géants. Le syndicat des transporteurs appendice du pouvoir, véritable armées de microbes fait la loi et impose ses trajets et ses prix sans tenir compte de la sécurité et du confort des usages. La question du métro est une légende d’une année à l’autre. Une solution alternative s’impose.

Ano Nianzou

Bousculade pour prendre place à bord d’un “Waren” à la Rieviera2. Vidéo de Ano Nianzou

Notre joie est grande

Peut être une image de 4 personnes et personnes debout

Depuis avril 2011, chacun a expliqué au pouvoir en place qu’arrêter un frère, un adversaire politique, un citoyen de surcroît un président de la république et le déporter dans une prison occidentale n’avait pas de sens et n’apportait pas au pays la paix souhaitée. Le pouvoir a fait la sourde oreille. Il était convaincu que sa solution était la bonne.

Au cours de ses 10 années passées notre pays a “gagné quoi”? Certes on a construit routes et ponts. Mais jamais dans un pays en “paix” l’on a autant jeté sur les routes de la misère les populations. Le cas le plus inhumain et immoral est la triste affaire du quartier Fanny de Koumassi portant la griffe d’un maire ubuesque et falot

Jamais dans un pays en paix l’on a autant boudé une équipe politique qui avait pourtant promis monts et merveilles à tous et pour tous.

Parceque ceux qui nous gouvernent ont fait passer au premier plan la force sauvage et les statistiques “arrangées” des grandes puissances; au détriment de la solidarité et des réelles attentes des populations.

Cette semaine, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié se sont rencontrés. Cela se passe de manière paisible. Cela fait aussi du bien de voir que la paix est dans les cœurs des hommes politiques. Les vrais ! Laurent Gbagbo est rentré chez lui, la terre n’a pas tremblé. fallait-il imposer dix années de souffrance à un frère pour parvenir à ce résultat ?

Soyeux Noël

Ano Nianzou

Mieux s’organiser pour ses déplacements pour les fêtes

Le transport en commun dans cette période des fêtes est un problème majeur. Les véhicules sont insuffisants. Les tarifs augmentent de manière anarchique. Il faut une solidarité plus agissante. Si vous sortez de votre quartier et que votre voisin attend un taxis pourquoi ne lui proposer de le descendre quelque part sur son trajet ? Pourquoi ne pas donner une formation aux “gbaka” afin qu’ils soient plus humains et plus patients ?

A propos des paires de lunettes

Les difficultés quotidiennes poussent les familles a se contenter de paires de lunettes à bas prix. Il faut savoir que ces lunettes représentent un grand danger pour les yeux. Chaque personne malade des yeux à une prescription spécifique adaptée à son cas.

Pour les publi-reportages contacter Sonya Gbelet au +225 07 08 42 78 48