11 avril 2011. La date m’a échappé. Elle n’a pas été dans mes préoccupations cette année 2023. C’est le décès de Koné Messamba, un puissant chef rebelle du temps de feu et de sang, qui m’a ramené au passé. Cela dit j’ai tout laissé à Dieu. Sur cette période, j’ai écrit lors de mon exil dans le minuscule village d’Egbazu au Ghana un beau livre. Sous les bombes de Char-kozy . En pleine détresse, j’ai appelé le directeur de la maison des Editions de l’Harmattan, Xavier Pryen, pour lui parler de l’ouvrage :« Je suis en exil, j’ai un manuscrit sur ce que vit mon pays en ce moment. Cela peut aider à comprendre le drame de la Côte d’Ivoire ». Le livre a été publié 2013. Sous les bombes de Char-kozy est une belle œuvre sur la guerre. J’explique comment je courais sous les bombes avec mon appareil photo et mon calepin ; comment je me suis retrouvé dans une prison du Ghana sans un centime en poche et comment des personnes que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam notamment les chrétiens catholiques de mon lieu d’exil m’ont fait sortir de prison…J’ai souvent critiqué Dieu ; mais mon expérience dans la souffrance m’a fait changer d’avis. Dieu n’a pas de nationalité. Il est tout près de chacun de nous chaque jour et partout.
Ano Nianzou / anoninazou841@gmail.com. Consultez nos sites internet www.anonianzou.com/ www.lamodevivante.com . Consultez aussi nos pages et groupes Facebook : La mode vivante / Nianzou Dunand / Dieu mon amour et ma force.
Photo d’archive: Ano Nianzou et Sidiki Bakaba sous les bombes, à la résidence du président Laurent Gbagbo le 9 avril 2011. Photo de Serge
