



Se déplacer est difficile en cette période de fête. La circulation automobile est rendue impossible par les embouteillages sans fin sur toutes les voies. L’apprentis-Gbaka est nerveux et aphone pour avoir hélé les passagers toute la journée
Le Père Noël se saoule de liqueur aphrodisiaque et de bière
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Il fréquente une école à Anoumabo. Pendant ses temps libre , il se rend en bordure de lagune pour donner un coup de main au “grand frère” qui a en charge la surveillance des enfants venus barboter dans l’eau , dans un espace clôturé par un filet. Les autorités municipales encouragent l’initiative . Que deviendraient ces enfants souvent issus de milieux défavorisés qui ne disposent pas d’argent pour s’offrir une baignade dans les piscines de luxes des quartiers huppés ?
Les autorités municipales ayant compris les enjeux, surveillent de près l’espace et offrent des bouées de sauvetage aux animateurs. Malheureusement ils ne les utilisent pas et préfèrent les garder en lieux sûrs
Anoumabo dans sa globalité donne l’image d’un quartier pauvre , une plaque tournante de la drogue. Du coup une certaine peur se ressent lorsqu’on y met les pieds. Mais Anoumabo offre le même descriptif que tous les quartiers de la commune d’Abidjan. Des zones propres habitées par des cadres. Le centre avec le village original “le quartier Ebrié” surpeuplé sans compter les lieux “hors-zone” où se développent des activités plus ou moins prospèrent , plus ou moins illicites. Anoumabo est tout cela à la fois.
La Casse d’Anoumabo est phénoménale. On y trouve véhicules, conteneurs, chambres froides. C’est un lieu de commerce mais aussi un quartier où réside des familles entières qui produisent des richesses.


