l y a quelques mois, une de mes connaissances m’a parlé de Mireille Abié : elle vivait à Yopougon. Elle avait perdu la vue. La nouvelle m’a dérangé. Mireille Abié vivait dans l’écriture et la lecture. Et, elle avait perdu la vue. J’ai compris qu’elle vivait des moments extrêmement difficiles. J’ai convenu avec mon informateur de passer lui rendre visite. Chaque fois je disais que je me rendrais chez Mireille Abié « Après » Ensuite, après. Puis, après. J’étais donc dans les « après » lorsque « trop tard » est arrivé. Mireille Abié, tu es partie. Mais tu m’as laissé trois leçons de vie. Ne jamais laissé à « après » le contrôle de notre vie. Faire le peu qu’on doit faire en temps réel, ici et maintenant ; sinon, les choses se compliquent pour laisser place à « trop tard » ! Le temps où l’on a mal au cœur pour n’avoir pas fait ce qu’on devait faire. Tu m’as laissé aussi comme leçon de vie le sourire. Mireille Abié avait tout le temps le sourire. Elle parlait avec le sourire. Elle se fâchait avec le sourire. Quand la rébellion bombardait la Côte d’Ivoire, elle préparait ses articles avec le sourire. Enfin, elle était très attachée au président Laurent Gbagbo, à son combat pour la démocratie et à ses souffrances. Après le drame du 11 avril 2011, tout naturellement, elle a pris le chemin de l’exil, en Afrique du Sud où, elle y est restée longtemps avant de revenir en Côte d’Ivoire. Mireille repose en paix parceque tu n’as pas trahi ton pays
Ano Nianzou, anonianzou841@gmail.com
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