Voici une synthèse de la déclaration finale du VII Congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles. François a participé à cette rencontre qui s’est tenue à Noursoultan au Kazaskhstan, le 15 septembre 2022
Au terme de son voyage apostolique au Kazakhstan, le 15 septembre 2022, le pape François a rejoint les participants du VIIe Congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles. La révérende Jo Bailey Wells, représentante spéciale de l’Église d’Angleterre, évêque de Dorking, a ouvert la dernière séance, lisant la totalité de la Déclaration du Congrès. Puis le pape François a pris la parole : « La Déclaration de notre Congrès affirme que l’extrémisme, le radicalisme, le terrorisme et toute autre incitation à la haine, à l’hostilité, à la violence et à la guerre, quelle que soit la motivation ou l’objectif qu’ils se fixent, n’ont rien à voir avec l’esprit religieux authentique et doivent être rejetés. (…) Partant du fait que le Tout-Puissant a créé tous les hommes égaux, quelle que soit leur appartenance religieuse, ethnique ou sociale, nous avons convenu que le respect et la compréhension mutuels doivent être considérés comme essentiels et indispensables dans l’enseignement religieux ». Le pape a interrogé : « quel est notre point de convergence ? (…) L’homme est la voie de toutes les religions. (…) Il faut penser au bien de l’être humain plus qu’aux objectifs stratégiques et économiques, aux intérêts nationaux, énergétiques et militaires, avant de prendre des décisions importantes ». « Les grandes sagesses et religions sont appelées à témoigner de l’existence d’un patrimoine spirituel et moral commun, fondé sur deux piliers : la transcendance et la fraternité. La transcendance, l’Au-delà, l’adoration. (…) C’est la force cachée qui fait avancer le monde. (…) Et puis la fraternité, l’autre, la proximité (…) qui imprègne la Déclaration de notre Congrès ».
Les conséquences néfastes des guerres et les foyers de tension
Puis le pape a choisi trois mots pour décrire l’esprit de cette Déclaration. « Le premier est la synthèse de tout, l’expression d’un cri du cœur, le rêve et le but de notre voyage : la paix ! Beybitşilik, mir, peace ! La paix est urgente car tout conflit militaire ou foyer de tension et d’affrontement aujourd’hui ne peut avoir qu’un “effet domino” néfaste. (…) Elle naît donc de la fraternité, elle grandit dans la lutte contre l’injustice et les inégalités, elle se construit dans l’ouverture aux autres. Nous, qui croyons au Créateur de tous, devons être à l’avant-garde de la propagation de la coexistence pacifique ».
La femme donne le soin et la vie au monde
Le deuxième mot a précisé ensuite le pape, la femme : « Parce que la femme donne le soin et la vie au monde : elle est le chemin de la paix. (…) Les femmes doivent également se voir confier des rôles et des responsabilités plus importants. Combien de choix de mort seraient évités si les femmes étaient au centre des décisions ! Travaillons afin qu’elles soient plus respectées, reconnues et impliquées ».
Donnons aux jeunes des opportunités
Enfin le dernier, les jeunes : « Ce sont eux qui invoquent la paix et le respect de la maison commune de la création. (…) Donnons aux jeunes des opportunités d’instruction, et non des armes de destruction ! Et écoutons-les, sans crainte de nous laisser interroger par eux. Par-dessus tout, construisons un monde en pensant à eux ! »
La femme donne le soin et la vie au monde : elle est le chemin de la paix. (…)
Une compilation de Ano Nianzou, tirée des médias occidentaux