Quelques souvenirs
J’ai vu Ali Keita pour la dernière fois aux obsèques de feu Aboudramane Sangaré en novembre 2018. Il était souffrant. Il avait des difficultés à se tenir debout et à s’exprimer. A ma vue , il a lancé notre cri de ralliement: “Masta !”
C’est de cette manière que nous débutions nos conversations sur la révolution dans notre pays depuis que nous étions jeunes au Lycée classique d’Abidjan.
Lors de la guerre de 2011 que l’Elysée a imposée à la Côte d’Ivoire avec ses nombreux massacres et autres exécutions sommaires sur les militants du parti du président Laurent Gbagbo, Ali Keita a pris le chemin de l’exil. Ce contexte de vie, extrêmement difficile a altéré sa santé. Le président Laurent Gbagbo était attaché au journaliste émérite qui publiait ses textes sous plusieurs pseudonymes dont le plus connu est Marie Chantal Ozoua.
Yako à toi président Laurent Gbagbo. Yako à toi ma petite Maman Nady Bamba. Yako à la famille du défunt
Ano Nianzou
Merci à Pierre le Mauvais pour ses images.