Les politiques font beaucoup de bruits. Ils expliquent qu’ils pensent aux femmes , aux pauvres . Ils annoncent que la banque mondiale et autres FMI ont des fonds à disposition pour appuyer les femmes et les aider à entreprendre. Sur le terrain cependant elles courbent l’échine sans soutien. Bébé au dos, gombo, piment et aubergines sur la tête, elles bravent la pluie te les eaux polluées et puantes pour vendre à même sol les produits vivriers. Si seulement les grosses têtes des organismes internationaux sortaient de leurs bureaux calfeutrés pour se rendre sur le terrain au cœur des souffrances, ils comprendraient que la misère est grande du côtés de nos mamans du marché
Sylvie Gbèlet