Les saboteurs sont arrivés.
Après le 11 avril 2011,
Toute ma vie, j’ai été grognon y compris contre le régime du Bélier de Yamoussoukro et j’ai continué de l’être sous les différents régimes qui se sont succédées. Par contre sous le président Laurent Gbagbo, j’ai compris que son combat politique fait de dignité, courage et intelligence méritait d’être protégé et accompagné. J’ai engagé ma plume dans cette voix et cela depuis plus de 25 années.
Quand il a été emprisonné au pénitencier de Scheveningen sans raison, ma conscience et ma plume ont été bousculées : des grands communicateurs, des journalistes de renom à l’international, des écrivains célèbres et une mer de bloggeurs sous tous les cieux venus en renfort, m’ont appris comment prendre en main une cause, la défendre et la gagner.
A ce sujet je rends hommage à tous ceux qui m’ont édifié par leurs œuvres littéraires : « La grande imposture… » de Bernard Houdin. Chaque phrase écrite se fonde sur une référence précise. Chaque parole s’appuie sur un fait vérifiable. Chaque mot est pesé et soupesé. Souvenez-vous du Franco-Camerounais Charles Onana qui le premier a prouvé dans son livre « France Côte d’Ivoire la rupture » que tout ce qui a conduit le président Laurent Gbagbo à La Haye découle d’un gros mensonge politique rafistolé par les grandes puissances. Calixthe Bayala, grand prix de littérature d’Afrique noire et grand prix du roman de l’académie française. Claudine Hermine Cojan journaliste et bloggeuse de référence. Le président Willy Bla débout chaque matin sur la toile pour passer les mots d’ordre pour libération du président Laurent Gbagbo. Ces quelques personnes que j’ai citées ne constituent qu’une goutte d’eau. La vraie base, le flot des combattants de la plume et du net, est plus immense que l’océan. De tous les continents chacun a écrit dans langue et dans son français le mot « liberté pour Laurent Gbagbo »
Le président est de retour et nous revoilà dans les erreurs de la communication comme autre fois. Une minorité de cacique qui s’est improvisée communicateur, a décidé d’emprisonner la communication, de trier les intervenants, de tuer la réflexion. Désormais seuls quelques copains et copines sont habilités à couvrir les audiences, copiant à la virgule près le système de communication du pouvoir en place : 2 ou 3 personnes du sérail sont habilitées à prendre des images à écrire les textes et à les diffuser dans la monotonie parfaite dans toutes les rédactions.
J’insiste auprès de ma petite sœur Odette Soyet que ce n’est pas bon. J’insiste auprès de mon petit frère Kone Katinan que la communication est une spécialité comme la finance. Elle va plus loin que « balancer des communiqués » sur les réseaux sociaux ! Cette voie nous enfonce dans un goulag médiatique. Le président Laurent Gbagbo s’en rend compte lorsqu’il dit « Je confie tout le monde à apporter la bonne nouvelle, la nouvelle du dépassement du caillou ».Il dit bien « tout le monde ». Que ceux qui ont des oreilles entendent !
Ano Nianzou
Conseiller du président Laurent Gbagbo pour la documentation et internet. www.anonianzou.com
Rencontre avec les secrétaires généraux du parti du président Laurent Gbagbo le 18 août 2021, au siège à Cocody Attoban. Je suis resté 3 heures debout pour attendre en vain mon autorisation d’accès. Ma petite soeur Odette Soyet ayant estimé que ma présence n’était pas nécessaire. Je ne peux pas risquer ma vie à critiquer le pouvoir en place et fermer l’œil sur nos erreurs et notre amateurisme. Le président Laurent Gbagbo a trop souffert de cela dans le passé. Ano Nianzou post du 19 août 2021. Publié sur www.anonianzou.com