Depuis le retour du président Laurent Gbagbo, son peuple vit dans l’angoisse. Une crainte épouvantable: comment faire comprendre à Papy, la personnalité adulée; l’homme courage; celui qui défie les bombes de feu et de sang des blancs; celui qui a survécu dix années durant dans une cellule étroite et lugubre du pénitencier de Scheveningen? Comment faire comprendre à ce monument historique que l’on meurt de manière mystérieuse et inattendue et qu’il doit faire attentions aux personnalités qu’il rencontre ? Comment lui expliquer que “boire de l’eau, s’asseoir dans un fauteuil, serrer une main constituent des pièges fatales?
Laurent Gbagbo est arrivé. On a vu ce qu’on a vu! Il a été prier à la cathédrale. Il s’est rendu à Mama et à Blouzon. Il s’est recueilli et prier sur la tombe de sa maman, Gadoh Marguerite. Ensuite, il a pris la route de Daoukro pour dire publiquement merci à Henri Konan Bédié. Ce dernier lui a rendu visite à Bruxelles pour lui apporter soutient et réconfort dans les moments difficiles.
Enfin, il a rencontré “son grand frère” Alassane Dramane Ouattara pour lui parler. Un langage clair, limpide et simple:” Grand frère libère mes hommes qui sont maintenus en prison depuis 10 ans”. Sans plus. Par cette franchise dans le langage la Côte d’Ivoire exulte. Laurent Gbagbo vient d’exorciser son pays: chasser la peur, redonner confiance à son peuple qui l’attend depuis 2011
Ano Nianzou.
1ere image Laurent Gbagbo lors de son procès à La Haye. – 2ème Image la rencontre du 27 juillet 2021 à Abidjan