Brou Konan Aubin. Ce jeune est de Daoukro. Il est intéressé par le métier de journaliste. Il est en classe de première dans un collège privé de Daoukro. Aubin est issu d’une grande famille. Son père a épousé 3 femmes. Au total le jeune collégien a 21 frères et sœurs. Sa famille est tellement large qu’Aubin n’a pas en tête le nom de chacun de ses frères et sœurs. Il m’a simplement fait comprendre que ses frères n’avaient pas achevé leurs études et qu’ils se “débrouillaient ” dans la plantation ou faisaient de petits métiers en ville. Je lui ai fait comprendre que le métier de journaliste ne rapporte pas d’argent. J’ai également ajouté qu’il devait s’orienter dans des études courtes et pratiques comme la maçonnerie, l’électricité. J’ai aussi rencontré une jeune dame venue de Zouénoula pour participer aux obsèques de son père. Ce dernier, planteur, avait 6 femmes et 48 enfants. A l’analyse, la polygamie se justifie. Les parents avaient de grands espaces à mettre en valeur. Ne disposant pas de machine, ils s’entouraient de nombreuses épouses qui mettaient au monde une pléthore d’enfants pour les aider dans la plantation. Une analyse qui n’écarte cependant pas l’aspect affectif de la relation. Post du 18 juillet 2021. Ano Nianzou