L’aide aux femmes qui vivent du petit commerce dans les marchés est inexistante. Pourtant, elles ne demandent pas de grosses sommes: 50 000 F voire 150 000 F pour ouvrir un petit commerce pour la survie de leur famille. La politique gouvernementale en ce sens est un échec total. Il est vrai que ces femmes se prennent en charge en mettant en place des “caisses de solidarité et d’investissements”. Quelqu’un passe chaque jour recueillir une somme modique, une sorte d’épargne qui lui est reversée après un certain temps. Des personnes de mauvaise moralité s’introduisent dans le circuit et disparaissent avec l’épargne.
Lorsque l’on fait un calcul sur les milliards déversés pour la construction des échangeurs et autres achats de prestige du pouvoir, on se dit qu’ une infime partie de cette manne immense peut servir à mettre en place sur les marchés des caisses de solidarité embryonnaires pour financer en temps réel le petit commerce. Il n’est pas normal qu’une minorité en costume , basin et babouches dorées , sous le chaud soleil , dévore tout l’argent du pays au détriment du grand nombre qui travaille en restant toujours pauvre.
Ano Nianzou.
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