Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara se sont rencontrés. Le service de communication du président Alassane Dramane Ouattara a fait elle-même ses photos de la rencontre, les a partagées et diffusées à profusion sur le net. Je m’étais débattu autant que faire se peut pour être présent sur le lieu de la rencontre. Ma démarche n’a pas abouti.
Il est vrai, les images que j’ai reçues sont belles et retracent le déroulé de la rencontre. Il y a donc une service de presse et de documentation, très performant au service du président Dramane Ouattara. Un service qui malheureusement ferme les portes aux autres qui ne sont pas de la famille quadrillant ainsi à la perfection l’information.
Résultat: se sont les mêmes photos et vidéos qui ont atterri dans nos messageries et ce sont les mêmes photos et vidéos qui sont diffusées de part le monde. Chez le président Henri Konan Bédié à Daoukro, l’approche était plus ouverte. Chaque journaliste, peu importe son origine et son organe de presse, a pu faire ses images selon son talent, comme il le pouvait, comme il le sentait et sous l’angle qui l’intéressait. Il en a été de même chez le président Laurent Gbagbo à Blouzon et à Mama. Lors de ses deux rencontres, la démocratie de l’image et la libre expression ont prévalu
Il faut reconnaître que la monotonie dans l’image ne valorise pas la communication politique. La photo doit rester un espace d’ouverture et de liberté. Tout simplement parceque le temps de la” monotonie de l’image” ramène l’humanité à un passé douloureux:
Ano Nianzou