Le vendredi 20 janvier 2023 la dépouille mortelle d’André Ayekpa a pris le chemin de son île dorée où il a passé les derniers moments de sa vie . Avant ce dernier voyage, MGR Jean Salomon Lezoutier , évêque au Diocèse de Yopougon, a présidé la messe de requiem en la paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours à Treichville .
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Les Abris-bus sont rares. Les Passagers sont soumis à des temps d’attente longs et cela dans des conditions épouvantables. Ils adoptent la position du margouillat. Ils se collent aux poteaux.Ils s’installent à même le sol sous la pluie et sous le soleil de plomb.Les nouveaux bus sont confortables. Un minimum de commodités dans les stations s’impose
On a souffert avec les gbaka pendant les fêtes : agressivité, conduite en état de drogue, non respect de la parole donnée aux passagers, stationnements dangereux mettant en danger la vie des voyageurs, problèmes de monnaie sans oublier l’excès de vitesse. Les fêtes sont finies les gbaka attendent “clients avec respect.”
On a coutume de dire que le client est roi. Ce n’est que slogan. Pour la nouvelle année 2023 , les entreprises doivent améliorer l’accueil de la clientèle afin que les personnes âgées , les femmes qui attendent un enfant, les personnes malades ne restent pas longtemps debout devant les locaux des succursales
Adjamé-Bracodi est un grand quartier commerçant que l’on peut qualifier « d’ethnique ». La majorité des boutiques sont gérées par les Ibos du Nigéria. On y trouve tv, fers à repasser, congélateurs, réfrigérateurs, climatiseurs, gazinières, fauteuils. Des produits de seconde main, importés d’Europe et remis à neuf souvent revendus au prix du neuf. Ici les « patrons » sont généralement des Maman-Benz, majestueusement assises au fond du magasin surchargé d’objets hétéroclites. Elles veillent sur tout
Je cherchais un petit réfrigérateur, une chaise de bureau confortable pour soulager mon dos et une lampe de chevet ; je les ai trouvés à prix raisonnables
Retenez que la circulation automobile est difficile devant le supermarché cap nord. Il n’est donc pas aisé de se déplacer en voiture dans les environs dans l’après midi. Par ailleurs compte tenu de l’embouteillage, trouver un taxis est impossible. Mieux vaut faire ses emplettes tôt dans la matinée
En plein Noël, plus précisément le 22 décembre 2022 entre 16 et 18 h, les Gnambro venus d’Abobo certainement, ont lancé une violente offensive contre la gare des gbaka d’Anono. Selon les témoignages recueillis sur place le 27 décembre 2022 à 18 h par nos soins, la horde barbare est arrivée dans un véhicule de transport en commun-un gbaka- Une fois déversée dans la gare, elle a sorti machettes et gourdins pour violenter et détrousser les marchands. Un témoin raconte : « Je les ai vus descendre du gbaka. J’ai vu les gourdins et les machettes ; j’ai compris que quelque chose de grave allait se passer et que nos vies étaient en danger. J’ai pris la fuite abandonnant ma patronne dans le magasin. Elle s’est enfermée après avoir réussi toute seule à faire descendre la grille en fer forgé » Un autre témoin explique que : « Les coiffeuses et tresseuses installées près de la gare de Gbaka ont été attaquées et dévalisées. Toutes les recettes de la journée ont été arrachées et emportées par les assaillants »
Enfin une femme enceinte et ses deux enfants coincés dans le magasin ont été menacés d’exécution sommaire si elle ne remettait pas toute sa recette estimée à 1000000 FCFA. Ce qu’elle a fait. Une dame âgée venue également faire des achats dans le marché a été délestée de son sac à main avec violence. Le sac a été par la suite retrouvé vidé de tout son contenu.
Les forces de sécurité informées sont arrivées sur les lieux. Les assaillants avaient réussi à prendre la poudre d’escampette. Nous venons d’apprendre que le chauffeur du Gbaka a été appréhendé par la police. Nous avons également appris que les Gnambro avaient pour mission de faire la peau à un caïd du milieu, un certain Justin qui reste introuvable.
Ahoussabougou veut dire le campement des Ahoussa. Une population venue du Niger majoritairement. Elle s’est installée dans le commerce de la brocante. Les membres de cette population sillonnaient les quartiers d’Abidjan pour racheter à moindre coût, vieilles portes et fenêtres, tôles trouées , carrelage concassés,, tuyaux de plomberie et wc hors d’usage pour les revendre. Beaucoup ont fait fortune. Mais leur mode de vie n’a pas changé. Des familles entière vivent à l’étroit dans des cours communes surpeuplées. En saison de pluie Ahoussabougou prend l’aspect d’une zone inondée et insalubre.
A coup de bulldozer, d’expropriation, de ventes illicites de terrains Ahoussabougou . a pris l’aspect d’un quartier flambant neuf. Derrière ces centres commerciaux relativement modernes se cache cependant une misère à fendre le cœur. Les cours communes sont là, tapies dans l’arrière cour des immeubles. Enfants à bas âge en grand nombre, papas et mamans sortent des chambres surpeuplées et étouffante pour s’installer sur des tabourets à l’entrée des habitations.
La première génération des fondateurs de “Ahoussabougou” sont soit retournées dans le Niger natal soit ont investi dans l’immobilier.. Les enfants et petits enfants ont pris la relève. Ils ne se promènent plus d’un quartier à l’autre pour ramasser meubles et tôles abandonnés. Ils sont des hommes d’affaires modernes, installés dans des bureaux climatisés. Ils continuent de vendre portes, fenêtres, vitres , tôles, serrures et luminaires.
Mohamed: la nouvelle générationDes immeubles flambant neufs
Il faut survivre. Venir de très loin des sous quartiers sur les grands boulevards pour gagner son pain quotidien. Les risques sont grands entre véhicules et motos lancés à vive allure. Ils n’ont pas le choix : vivre de mendicité ou survivre !
Contrairement à ce que l’on pense le bus est un moyen de transport agréable et confortable. Surtout le ticket est abordable. 500 F pour faire le parcourt Riviera 3, arrêt devant cap nord à Koumassi-grand carrefour. Mais ce confort on l’obtient très tôt dans les premiers bus (5 à 6 h du matin). Aux heures de pointe circuler en bus est difficile. Il fait chaud; le véhicule est surchargé; le trajet prend du temps.
Le système de payement du ticket ne se fait plus comme autrefois. On achète une carte et on la recharge. On ne sort plus de l’argent en espèce. Il n’y a plus de problème de monnaie. Surtout les personnes âgées bénéficient de la compassion des plus jeunes qui se lèvent pour céder la place aux doyens.
Il faut savoir que les machinistes n’acceptent pas les billets de 2000 F.
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